#Pea-Jeunes: coup de grâce au chômage en milieu rural

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Le programme de promotion de l’entreprenariat agro-pastoral des jeunes fait ses preuves depuis 6 ans.

Un espoir à tout vent pour la jeunesse, une fierté pour les ministères de l’Agriculture et du développement rural (Minader) et de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia).
Lorsque le gouvernement Camerounais signait cet accord d’accompagnement avec le Fonds international de développement agricole  un seul but guidait son action: réduire le chômage des jeunes en zones agro-pastorale, d’une part, et d’autre, booster leur potentiel en leur donnant la possibilité de se prendre en main. Le Programme Pea-Jeunes est ainsi devenu à ce jour une référence. Et c’est en bonne connaissance de cause. La jeunesse camerounaise est en quête permanente d’opportunités pour entreprendre et sortir de la pauvreté.

Un parcours globalement satisfaisant

Une mission conjointe que le gouvernement et la Fida  ont effectué du 23 novembre au 3 décembre 2020 il y a un an, vient à point nommé pour faire un état des lieux du programme Pea – Jeunes (lien). Elle a permis à l’opinion nationale et internationale de se faire une idée des apports du dit programme, sur l’emploi des jeunes camerounais. En 6 ans, on peut noter que 4000 jeunes entrepreneurs agro-pastoraux sont sortis des ateliers d’incubation avec leurs plans d’affaires bancables. En d’autres termes, des milliers de jeunes des zones rurales ont pu concrétiser leur désir de s’en sortir sans verser dans l’exode rural, grâce au Pea – Jeunes. A ce jour, 3700 entreprises ont été établies et plus de la moitié sont tenues par des femmes.

L’avenir est dans l’agrobusiness*

Le programme Pea – Jeunes concerne les jeunes entre 18 et 30 et couvre pour le moment, 4 régions que sont le centre, le sud, le littoral et le nord – Ouest.
Il est en outre stimulant de se rendre à l’évidence que la demande en formation s’est accrue et que de plus en plus de jeunes projettent de s’investir dans le bunsiness agro-pastoral.
En sus du Pea – Jeunes et pour répondre aux nombreuses sollicitations dont ils font l’objet, le Minader et le Minepia ont d’autres programmes axés sur la formation aux métiers agro-pastoraux. Étant dit que la « terre ne trahit jamais », ils sont bien partis pour ne pas être déçus.

André Ottou (Stagiaire) / Source : www.crtv.cm



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