Bilan satisfaisant pour le Pea-jeunes

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Le programme en 6 ans d’existence a déjà facilité la création de plus de 8000 emplois et compte de nombreuses innovations dans le secteur agropastoral.

De la dernière mission de supervision conjointe gouvernement/Fida du 23 novembre au 3 décembre 2020, les performances du Pea-jeunes sont satisfaisantes. La structure a atteint des résultats dont les impacts sont visibles sur le terrain avec plus de 8000 emplois directs et indirect. Cette structure recrute des jeunes âgés de 18 à 35 ans ayant déjà investi ou non dans les activités agropastorales mais, porteurs de projets individuels ou collectifs de création ou de développement dans le secteur agricole et pastoral. La formation des apprenants prévoit une phase d’incubation reconnue par des experts comme un modèle d’accompagnement socioprofessionnel convoité par d’autres acteurs tant au niveau national qu’international. De ce programme il en découle des stratégies et outils telles que la stratégie de ciblage et genre, de financement, de communication et gestion des savoirs, de business coaching et de sortie du programme.

La jeune fille au centre des attentions. La promotion du genre est une priorité. C’est d’ailleurs ce qui lui a valu de glaner le prix « IFAD Gender Awards ». Au vu du contexte sanitaire du Covid19 qui a impacté négativement les réalisations des jeunes en 2020, le Pea-jeunes grâce à l’appui technique et financier du FIDA s’est restructuré afin de rendre résilientes, les jeunes filles entrepreneures agropastorales du fait de leur vulnérabilité. Les mécanismes spécifiques ont été développés pour les jeunes filles et autres groupes vulnérables.

Des conseils ont été régulièrement prodigués afin que ces dernières maintiennent leurs opérations et leur main d’oeuvre et engagent d’autres partenaires, tout en conciliant leur vie d’entrepreneure à celle du foyer. Elles ont été encouragées à mettre en pratique les technologies innovantes reçues lors de la formation technique à l’instar de l’utilisation et de l’optimisation de l’internet.

En effet, plus de 1000 jeunes, soient 43% de femmes, avaient été accompagnées pour créer leur site web. Le réseau des jeunes entrepreneurs agropastoraux dirigé par une fille a été mis à contribution aux fins de valoriser la chaine de valeur et renforcer les actions de solidarité. Par ailleurs, le programme avait élaboré en adéquation avec les plans d’actions de riposte du Minader et du Minepia et avec l’appui du FIDA, deux plans d’action de riposte qui ont permis de sauver des vies de plus de 3000 jeunes entrepreneures agropastoraux dont 43% de femmes.

ANAGSAMA INTERNATIONAL / n° 077 – Juin 2021



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