CAMEROUN : Un meilleur climat des affaires pour l’éclosion du secteur agro-pastoral

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C’est l’objectif de la cérémonie de présentation du nouveau plan des réformes prioritaires pour l’amélioration de l’environnement des affaires dans le secteur agro-pastoral au Cameroun.  L’événement a eu lieu le 11 août 2021 à Yaoundé, sous le présidium du ministre camerounais de l’Agriculture et du Développement rural ( Minader), Gabriel Mbaïrobé.

Pour ce membre du gouvernement, ainsi que pour son collègue Dr. Taïga de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, l’amélioration du climat des affaires est gage du développement de l’agriculture, de la pêche  et de l’élevage, et ce, par le truchement du Programme de promotion de l’entrepreneuriat agro-pastoral des jeunes. Le travail sur les réformes prioritaires pour l’amélioration de l’environnement des affaires dans le secteur agro-pastoral, a été réalisé avec le concours de plusieurs partenaires techniques et financiers, dont l’organisation internationale du travail ( OIT), le Bureau  International du Travail ( BIT) et le Fonds International de Développement Agricole ( FIDA).

Selon des chiffres officiels, l’agriculture, la pêche et l’élevage constituent la principale source de revenus de 70% de la population active du Cameroun, avec un  poids de 30% sur le produit intérieur brut. Cependant, les bienfaits des activités de ces trois secteurs, peinent à améliorer les conditions de vie des paysans, majoritaires dans la possession des exploitations agricoles. Toute chose qui a donc conduit à l’élaboration de 17 réformes prioritaires à mettre en œuvre dans le secteur agro-pastoral dans les cinq prochaines années, afin de rendre le domaine plus attractif. Il s’agit notamment de faciliter l’accès des terres aux femmes et aux jeunes ; renforcer les collectivités territoriales décentralisées dans la promotion des activités agro-pastorales.

Il importe aussi de procéder à des mutations sur les institutions financières et non financières, en les orientant vers le partenariat public-privé, pour ce qui du conseil agricole, la recherche et la vulgarisation du machinisme. La vulgarisation des normes camerounaises sur les produits et services relevant de l’agriculture et de l’élevage, est essentielle pour la santé des consommateurs ; la protection du marché local ainsi que la promotion du label Cameroun. Conscient de l’écueil que constituent les financements, les nouvelles réformes préconisent le développement des partenariats avec les banques et les établissements de microfinance.

Pour les différents experts réunis dans un hôtel huppé de Yaoundé mercredi dernier, la mise en œuvre des nouvelles réformes dans les communes, nécessite un financement de 19 milliards 217 millions francs CFA. Pour un test, un projet pilote dont le coût est estimé à 1,7 milliard francs CFA pour une durée de 18 mois, sera exécuté, avant la mise en œuvre globale du projet.

Vivement un meilleur climat des affaires pour le développement de l’agriculture et de l’élevage, pour une population rurale camerounaise plus  épanouie !

Source : www.camer.be



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