Coopération Fida-Cameroun : 139,1 milliards pour les six prochaines années

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Ces financements vont permettre de poursuivent trois principaux objectifs notamment celui d’accroitre durablement la productivité et la production des petites exploitations agricoles et des entreprises rurales.

« Depuis 1981 on a réalisé plus de 11 projets pour un montant de plus de 400 millions de dollars soit plus de 233 milliards de F. C’est une coopération satisfaisante », va d’entrée de jeu dire Clémentine Ananga Messina, ministre déléguée au ministère de l’Agriculture et du Développement rural chargé du Développement rural. La ministre parle là de la coopération entre le Cameroun et le Fonds international de développement agricole (FIDA). Vendredi dernier, les deux parties ont fait le point de leur collaboration et fixé le cap pour les six prochaines années (2019-2024).

Ainsi apprendra-t-on, cette plateforme de collaboration qui vise le développement, le renforcement des conditions de vie des populations pauvres des zones rurales couvre des activités comme l’agriculture, la microfinance, l’entrepreneuriat jeune et femmes, etc. «  Face aux nouveaux challenges climatiques, un nouveau projet est en train d’être élaboré avec le ministère de l’Environnement sur le développement du bambou. Cela va permettre aux populations de pouvoir améliorer leurs conditions de vie et leur sécurité alimentaire », va poursuivre Clémentine Ananga Messina.

Vendredi, 14 juin 2019, l’objectif était de valider le nouveau programme 2019-2024 pour transmission au conseil d’administration du FIDA pour validation et mise en œuvre. « Nous sommes en train de convenir avec la partie nationale que va être le cadre de coopération pour les six prochaines années en vue des opérations de 238 millions de dollars soit 139,1 milliards de F », indique Bernard Mwinyel Hien, représentant de bureau sous-régional Fida pour l’Afrique centrale.

Lesquelles opérations poursuivent trois principaux objectifs notamment celui d’accroitre durablement la productivité et la production des petites exploitations agricoles et des entreprises rurales. De manière concrète, au cours des six prochaines années, on verra par exemple le programme de promotion de l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes se déployer sur le terrain d’une meilleure façon tout comme la formulation de la deuxième phase du projet d’appui au développement des filières agricoles sur le riz et l’oignon.

Source : Aicha NSANGOU (Cameroon Tribune/17-06-2019)



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