Déploiement : le PEA-Jeune sur le terrain

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Une descente sur le terrain a été effectuée dans la région du Centre ce mois d’octobre. Le chef d’unités régional d’appui conseil pour cette partie du pays a voulu s’assurer de l’état d’avancement des projets qui ont été subventionnés, mais aussi, intéresser d’autres jeunes aux activités de ce programme.

Le chef d’unités régional d’appui conseil du Programme de promotion de l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes (Pea-Jeunes), Hyacinthe Zobo Mvogo, était sur le terrain, le 16 octobre 2021. L’objectif de cette descente portait sur la valorisation des réalisations des jeunes dans la région du Centre. Il a tour à tour visité la ferme avicole d’Olivier Mapoure à Nkozoa, l’entreprise de production de lapins de Jeanne Edo à Mbankomo, la provenderie extra production de Gislain Sop Sonkoue à Simbock, l’entreprise de transformation de la banane-plantain de Sophie Carine Djutso Segnou à Ahala et une entreprise qui fait dans les jus de fruits naturels à Essos.

Selon le responsable, des jeunes qui font dans l’agriculture, l’élevage des lapins, ont bénéficié de l’encadrement du programme. Il est question de voir leurs réalisations et les présenter, pour que d’autres jeunes puissent suivre leurs exemples. « Dans la région du Centre, nous avons un peu plus de 1000 jeunes, qui ont suivi le parcours créateur et quelques jeunes, qui ont suivi le parcours développeur dans le cadre de l’entrepreneuriat. Parmi ces 1000 jeunes, nous avons ceux qui font dans la filière avicole, la filière porcine, la filière ananas, la filière manioc et les métiers connexes, c’est-à-dire la transformation, la commercialisation des intrants », a indiqué le chef d’unités régional d’appui conseil, avant d’embrayer sur les critères de sélection du Pea-Jeunes : « La sélection des jeunes a deux étapes. Déjà, nous avons un facilitateur, un prestataire qui fait la sensibilisation pour la présélection des jeunes de 18 à 35 ans. Après cette présélection, le comité régional siège et sélectionne les projets de ces jeunes-là.

Ils sont orientés vers les structures d’incubation, partenaires faisant dans le renforcement des capacités. Après cette période d’incubation dans la filière qu’on a choisi, le jeune sort avec un plan d’affaires que le Pea-Jeunes finance à hauteur de 40 %, lui-même à hauteur de 10 %. Nous avons également les Finances rurales, qui interviennent à hauteur de 50 % du coût de total du plan d’affaires, sous forme de prêt ».

Le Fonds international pour le développement de l’agriculture (Fida) n’est pas en reste. Selon Hyacinthe Zobo Mvogo, c’est le partenaire technique et financier, parce que le Pea-Jeunes est un programme qui a deux tutelles à savoir : le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, et le ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales. S’agissant du nombre de jeunes bénéficiaires depuis 2016 dans la région du Centre, il est de 1696. Quant au montant global attribué par le gouvernement à travers le programme, il se chiffre à 1.140.868.762 Fcfa. L’apport personnel des jeunes, lui, est de 285.217.190 Fcfa. 343 jeunes ont ainsi obtenu des crédits auprès des institutions de micro finances pour un montant de 296.474.836 Fcfa. Faut-il le relever, le Pea-Jeunes vise à soutenir le développement d’entreprises rentables gérées par les jeunes hommes et femmes, dans les filières agropastorales porteuses, pour contribuer au développement d’une agriculture performante, lutter contre la pauvreté rurale et améliorer la sécurité alimentaire.

Arianne TSAMO

LISEZ LE DOSSIER COMPLET DANS LE JOURNAL « PAYSAN ELITE »  N° 113 D’OCTOBRE 2021



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