Développement de l’agro-business : le coup de pouce du Brésil

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Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a reçu hier à Yaoundé une délégation d’acteurs venus de ce pays.

Dans le cadre de la recherche des solutions de modernisation et d’augmentation de la productivité camerounaise de l’agriculture, une délégation brésilienne composée de techniciens et universitaires a été reçue hier au ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Gabriel Mbairobe, le ministre, a présidé la réunion introductive de la visite de sept jours au Cameroun de cette délégation spécialisée dans l’agro-business et de l’université de l’Etat fédéré de Paraiba au Brésil. Trois autres ministères ont aussi pris part à cette rencontre (Mines, Industries et développement technologique, Petites et moyennes entreprises, et Elevage, pêches et industries animales). Cette rencontre multisectorielle qui vise à soutenir le développement d’entreprises rentables gérées par les jeunes hommes et femmes, dans les filières agropastorales porteuses. L’ambition étant de contribuer efficacement à une agriculture performante, afin de lutter contre la pauvreté rurale et améliorer la sécurité alimentaire.

Dans le détail, l’expérience brésilienne dans le domaine de la production et de la transformation des produits agro-industriels sera au cœur de la visite, ainsi que des techniques modernes dans le secteur agrosylvo-pastoral. « La visite de cette délégation marque la réussite du dynamisme camerounais sous la haute impulsion du Chef de l’Etat. Le Brésil a fait ses preuves dans les innovations et la production. Nous allons saisir cette opportunité pour mobiliser les technico-financiers brésiliens afin de booster l’entrepreneuriat jeune et permettre aux petites et moyennes entreprises et à certains opérateurs économiques de nouer des relations d’affaires avec les entrepreneurs de ce pays », a expliqué le Minader.

Cette visite va aussi permettre de lever des contraintes qui freinent l’éclosion des filières des communautés entrepreneuriales mises en place par le PEA-Jeunes. A date, les principaux facteurs qui empêchent les jeunes de s’épanouir dans l’entrepreneuriat sont entre autres l’indisponibilité des poussins d’un jour, l’indisponibilité des alevins et des matières premières de formulation des aliments pour le bétail et pour le poisson. « Il est l’heure de mettre en pratique ce que nous avions déjà en théorie. Nous avons déjà des instruments juridiques pour cette coopération. Maintenant il faut passer à la pratique », a déclaré Patricia Maria O. Lima, ambassadeur du Brésil au Cameroun.

Source : Cameroon Tribune (Amadou TIKELE)



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