Disponibilité des poussins d’un jour et intrants agricoles : on recherche des pistes

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La problématique était au cœur d’une descente effectuée par des spécialistes brésiliens à l’institut agricole d’Obala et au collège agricole d’Ebolowa la semaine dernière.

Les 8 et 9 septembre derniers, une délégation brésilienne composée d’experts d’agro-business (Sao Braz et Guaraves) et de l’Université de l’Etat fédéré de Paraiba a effectué une descente respectivement à l’institut agricole d’Obala et au collège régional d’agriculture d’Ebolowa. C’était sous la conduite du Coordonnateur national du Programme de promotion de l’Entrepreneuriat agropastoral des jeunes (PEA-Jeunes), Alfred Bela Tomo. L’objectif de ces descentes était de trouver des solutions aux problèmes d’ordre structurel que rencontrent les jeunes entrepreneurs du secteur sylvo-agropastoral. Parmi ces maux, figurent l’indisponibilité des poussins d’un jour, des alevins et des intrants pour la pisciculture.

Ces descentes ont permis aux experts brésiliens de toucher du doigt les réalités locales. Par la suite, il était question de « rechercher des solutions concrètes aux différents maux que rencontre la communauté entrepreneuriale. Il s’agit d’accompagner la quasi-totalité des jeunes à trouver des solutions sur la production des poussins d’un jour, et dans les autres maillons de la filière. Il sera également question d’apporter des solutions en ce qui concerne la disponibilité des alevins et probablement de la matière première, le maïs », a déclaré Alfred Bela Tomo.

La délégation brésilienne compte apporter des appuis multiformes à ces écoles, notamment en termes de formation technique de la ressource humaine. Concrètement, des apprenants camerounais ont désormais la possibilité de faire des stages professionnels dans des entreprises sylvo-agropastoral brésiliennes avec une prise en charge totale. « Cette agriculture de seconde génération que le Chef de l’Etat appelle de tous ses vœux, a besoin de l’acquisition de certaines techniques. Les opérateurs brésiliens se sont dits prêts à recevoir des étudiants dans leurs structures », a affirmé Francis Seme, premier secrétaire à l’ambassade du Cameroun au Brésil. Selon Alfred Bela Tomo, la production animale et végétale au Cameroun connaît une belle avancée grâce aux interventions du PEA-Jeunes. En effet, depuis près de sept ans, le PEA-Jeunes mis en œuvre conjointement par les ministères de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) et celui de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia) avec l’appui technique et financier du fond international pour le développement agricole (Fida), a eu à incuber, financer et installer près de 3000 entreprises portées par des jeunes de 18 à 35 ans.

Source : Cameroon Tribune



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