Entreprenariat agro-pastoral: Le PEA- jeunes fixe ses objectifs pour 2019

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Le Ministre de l’agriculture et du développement rurale (Minader), Henri Eyebe Ayissi a présidé, ce 18 décembre 2018, à Yaoundé, les travaux de la 5e session ordinaire du comité de pilotage du programme de Promotion de l’entreprenariat agropastoral des jeunes ( PEA- jeunes). Il était question d’évaluer l’exécution du plan de travail et budget annuel 2018 et d’approuver celui de 2019.

Le PEA- jeunes  pour  le compte de l’année 2019 prévoit incuber 1000 entreprises des jeunes porteurs de projet agricoles. Au de-là des zones d’intervention établie à ce jour, entre autres, les  régions du Centre, du Sud, du Littoral et celle du Nord-Ouest; le projet compte en 2019 élargir l’assiette des bénéficiaires vers d’autres horizons. C’est ainsi que le président dudit comité, le ministre Henri Eyebe Ayissi, actuel Minader a engagé les acteurs à soutenir dans le cadre du plan de travail et de budget annuel 2019 du PEA- jeunes les couches des jeunes sensibles. Il s’agit notamment de «faciliter la réintégration et la réinsertion des jeunes, membres des groupes armés dans l’Extrême-Nord, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest d’une part et les jeunes de retour des migrations clandestines d’autre part.» Selon le tableau de bord des activités à mener, Alfred Bella Tomo coordonnateur national du PEA- jeunes fait ke bilan. «L’objectif du PEA- jeunes pour les six années de mise en oeuvre, c’est 540 entreprises créées par les jeunes. Pour 2019 c’est 1000 entreprises jeunes à incuber et 1500 pour 2020 afin de passer sur l’échelle de 540 entreprises jeunes dans le domaine agro-pastoral créées par les jeunes et accompagné par le PEA- jeunes d’ici 2021.», déclare-t-il.

Le Programme PEA-jeunes  s’est fixé dès l’entame en 2015 un double objectif. Dans un premier temps, d’appuyer les jeunes dans la création et la gestion d’entreprises agropastorales performantes à travers la fourniture de services financiers et non financiers adéquats, ensuite de promouvoir un cadre politique, organisationnel  et institutionnel favorable à la création et au développement des entreprises agro-pastorales des jeunes. Le chemin étant classé, la coordination nationale  du PEA- jeunes s’est attelée au début  dans une phase de construction des stratégies et démarche devant conduire aux résultats escomptés. Un travail qui s’est reposé sur la sensibilisation d’identification, sélection, puis la formation des jeunes porteurs d’initiatives économiques dans le secteur agricole. Passé cette phase, le comité de pilotage de ce programme a décidé d’accélérer le processus après 3 ans. L’année 2018 est de ce fait baptisé” l’année de la montée en puissance du PEA- jeunes. Ce qui explique les avancées significatives observées dans la mise en œuvre de ce programme par le comité de pilotage, à la suite d’une évaluation à mi-parcours récente d’octobre 2018. A ce propos le coordonnateur national du PEA- jeunes  Alfred Bella Tomo indique : « L’évaluation globale que nous faisons de l’état d’exécution physique et financière de la mise en oeuvre du PEA- jeunes, au cours de l’exercice 2018 peut être jugé satisfaisant.  En effet, le PEA-jeunes a atteint un taux d’exécution physique au 31 novembre 2018 de 79 % et financière de 70% environ. Concrètement nous avons incubé 1500 jeunes. Nous avons renforcé leurs capacités, financé leurs business plan. Mais parmi les 1500, seul 668 jeunes ont pu recevoir à date les financements et créer leurs entreprises.»

Une performance qui motive le partenaire technique et financier du fond international de développement agricole ( FIDA). Le représentant FIDA pour les régions Afrique de l’ouest et Centrale, Dr. Patrick Emmanuel Habamenshi réitère son engagement à œuvrer au  côté du Cameroun dans le cadre du projet PEA- jeunes. «Nous voyons comment le FIDA peut accompagner la politique du gouvernement dans le secteur agricole. Pour ce qui est du PEA- jeunes, il reste deux ans de mise en oeuvre. Le financement futur sera en fonction de la performance du projet. Nous savons que les jeunes sont prioritaires dans le pays. Et  constituent la majorité de la population. Le FIDA souhaite continuer à accompagner l’État dans ce projet.»

Source : https://afrikinfo.net



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