- 5 septembre 2018
- Envoyé par : Admin
- Catégorie : Actualité du programme
Silence on tourne. Deux émissions phares de la Cameroon Radio and Television (CRTV) dédiées à la jeunesse servent de supports à cette campagne communicationnelle consacrée à l’entreprenariat agropastoral. Il s’agit de « Jeunesse parlons-en » à la télé et « Familly Show » à la radio
Ils sont à la fois acteurs, facteurs et instruments de communication. Entrepreneurs agropastoraux en herbe, confirmés, ambitieux, innovateurs, passionnés, perspicaces, disciplinés, ils se distinguent. De cette distinction, le PEA-Jeunes en fait un axe de communication.
Du Sud au Littoral en passant par le Centre, les jeunes femmes et hommes parlent de leurs entreprises agropastorales, de leur parcours avec le PEA-Jeunes, et, avec plus d’assurance et d’optimisme, de leur avenir désormais radieux. Plus rien ne sera comme avant dans leur vie. Les témoignages sont poignants, les reconnaissances omniprésentes, les engagements fermes, les incitations fortes.
Tenez, la jeune Ngo Ntelep Julienne dans la localité de Pouma, s’est spécialisée dans la production améliorée des rejets de plantains. Grâce au financement et aux outils acquis au PEA-Jeunes, elle est très sollicitée par les producteurs de sa localité. Avec cette activité, la jeune entrepreneure est une maman heureuse et, surtout une femme épanouie en amour dans son foyer.
Au village Mefoup sur la route Kyossie-Ambam, Wafo Samuel Christian est propriétaire d’un mini-ranch. L’infirmier diplômé d’Etat à la base s’est très vite reconverti en entrepreneur agropastoral au regard des bénéfices qu’il en tirait sans pourtant en faire un métier. Avec les appuis du programme, Wafo est désormais un professionnel engagé et une référence de réussite dans la région du Sud.
La jeune OBOGOBE Odile, veuve depuis 5 ans, ainée d’une fratrie très modeste et mère de plusieurs enfants, voit l’avenir de ces derniers assuré. Mama Odile comme elle se fait affectueusement appeler à Bokito village, croulant sous le poids de ses charges et, ne parvenant pas à mobiliser les 10% requis, a bénéficié des mesures spécifiques à la promotion genre du PEA-Jeunes.
Ce n’est pourtant pas un long fleuve tranquille. Les défis ne manquent pas. Face aux spécialistes du programme, autorités administratives et même traditionnelles locales, les jeunes posent leurs problèmes et expriment leurs incompréhensions. Les solutions et les explications leur sont fournies.
Des jeunes de valeur qui créent des richesses. Des histoires personnelles et singulières suffisamment révélatrices du dynamisme de cette nouvelle génération jeune, on en compte aujourd’hui presqu’un millier au PEA-Jeunes.
Diffusées à la chaîne nationale, ces émissions largement relayées dans les réseaux sociaux créent de l’émulation. Les jeunes veulent savoir davantage. Les demandes vont croissantes. Et, c’est là l’un des objectifs poursuivis dans cette action communicationnelle. Communiquer pour les jeunes et par les jeunes. La belle aventure se poursuit et toujours dans la diversité !
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Josiane Ndomo