Entrepreneuriat jeunes : la RDC s’imprègne

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Une délégation multisectorielle de ce pays séjourne au Cameroun depuis le 1er mai dernier. Elle a été reçue hier à Yaoundé par le ministre Gabriel Mbairobe.

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe, a reçu hier à Yaoundé, une délégation multisectorielle de la République démocratique du Congo (RDC). Cette mission qui se trouve au Cameroun depuis le 1er mai dernier est venue s’enquérir de l’expérience menée au pays dans le domaine de l’entrepreneuriat jeune, notamment concernant le Programme de promotion de l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes (Pea-Jeunes). Le Minader a, dans un premier temps indiqué qu’il était question pour la RDC de s’informer sur la problématique de l’insertion des jeunes dans les métiers agro-pastoraux. Il s’agit aussi de renforcer les relations de fraternité et de consolider le partenariat entre les deux pays. Gabriel Mbairobe va ensuite dérouler les missions assignées au Pea-Jeunes, notamment en ce qui concerne l’insertion sociale des jeunes camerounais dans l’entrepreneuriat agricole. « C’est dans cette optique que beaucoup de projets et programmes ont été initiés dans plusieurs ministères », dira-t-il. Il a souligné que le Pea-Jeunes avait beaucoup fait pour les jeunes avec plus de 5 000 encadrés dans plusieurs domaines.

Le chef de délégation de la RDC Falanga N’ki-Ada s’est dit émerveillé par les réalisations du Pea-Jeunes. Il a expliqué qu’un programme similaire notamment le projet d’autonomisation par la valorisation de l’entrepreneuriat agricole et rural, sensible à la nutrition (Avenir) est en cours de réalisation en RDC. Ces deux projets étant financés par le Fonds international de développement agricole (Fida), il était de bon ton que les congolais viennent s’imprégner du mode opératoire de ce projet à la source. « Cette mission d’échanges nous a permis de voir les réussites du Pea-jeunes qu’on voudrait implanter chez nous », explique le coordonnateur national du Pea-Jeunes, Alfred Bela Tomo a souligné l’importance de cette visite initiée par le Fida pour dire que la RDC n’a pas, pour le moment, d’outil adéquat pour échanger convenablement avec le consultant commis  pour évaluer le projet Avenir. « Avec l’expérience camerounaise, ils sauront comment implémenter leur programme dans leur pays », a-t-il conclu.

Source : Cameroon Tribune/Josy MAUGER



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