La référence dans l’élevage de petits ruminants de Nkol Adzap

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Les populations de cette petite communauté et des villages périphériques de l’arrondissement de Sa’a sont désormais bien servies pour leurs diverses manifestations grâce à l’activité du jeune ONGOLO MBIA Maïer Camille.

Tout commence en 2017 lorsqu’il reçoit l’information sur l’existence du Programme par l’intermédiaire de la facilitatrice. Très vite, il va manifester un grand intérêt pour l’Entrepreneunariat agropastoral. Ce d’autant plus qu’avant cette rencontre, il faisait un petit élevage de ruminants qu’il attachait derrière sa case et menait des activités maraîchères.

Titulaire d’un Certificat d’aptitude en électricité, le jeune père de 35 ans, va entreprendre dans l’élévage des ruminants. Issu de la 4e cohorte de l’incubation à l’IAO d’Obala, il a reçu une formation théorique et pratique, ainsi que dans son module d’intérêt : l’élevage. Pendant la formation, il a appris comment traiter et soigner le caprin, comment faire plusieurs mises bas en une année courante ; des connaissances dont il ne disposait pas avant. Le module sur la gestion financière lui est d’un grand apport car il lui permet de mieux gérer son projet.

Après la formation, il a facilement mobilisé son apport personnel qui s’élevait à 270 000 Frs CFA grâce à l’activité cacaoyère qu’il menait et a construit un bâtiment qui abrite son bétail constitué d’une trentaine de têtes. Un cheptel qui s’accroit désormais d’année en année. La demande reste cependant  forte par rapport à l’offre.

La perte de quelques bêtes ne l’a pas découragé, mais lui a donné plutôt des leçons dans la manière de les entretenir. Durant cette épreuve, il a expérimenté la cendre qui s’est avérée un véritable désinfectant, constitué en « savoir local ». Le conseil qu’il donne aux jeunes qui souhaitent s’engager dans ce secteur : « pour faire l’élevage des ruminants, il faut être patient car la reproduction se fait après 6 mois. L’activité ne rapporte pas immédiatement. Le fourrage se fait à l’air libre pour permettre aux bêtes de s’évader de temps en temps, respirer l’air libre, rencontrer la nature ». 

Le jeune a également développé d’autres activités génératrices de revenus. Les bénéfices engrangés dans projet de l’élevage lui ont permis d’acquérir une motopompe. Grâce à cet équipement,  il produit de  la tomate à contre-saison.



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