Le succès ne vient qu’après avoir pris le risque dans l’agropastoral !

Investir dans l’agropastoral constitue un risque et NEMBOUE Gaël Stève, jeune originaire de Bafoussam, n’en démontrerai pas le contraire au regard de l’engouement des jeunes de son âge qui rêve de travailler au sein de la Fonction Publique.

Le Jeune Entrepreneur a bénéficié de l’accompagnement du PEA-Jeunes en se formant à l’ETA de Dibombari (Cohorte 5.2) en 2018 et en installant sa ferme des porcs à Bekoko Yapaki, localité proche de la ville de Douala.  Issu d’un foyer polygamique, il puise sa motivation pour l’élevage des porcs dans son enfance au cours de laquelle son père élevait des porcs avec un petit cheptel. Il a pensé qu’en étant grand, il devait s’y lancer en devenant un entrepreneur agropastoral.  Bien avant, il était commercial de la farine de blé. La formation avec l’accompagnement du PEA-Jeunes, lui permet d’acquérir de nombreuses connaissances dans le domaine et à mieux comprendre son secteur d’investissement.

En créant les « établissements Gabriel Eleveur » qui possèdent une page Facebook, il démarre ses activités en Février 2019 par une première bande de 08 porcs. À sa seconde bande, il augmente son cheptel à 22 pourceaux. Des clients, il en compte déjà : il livre auprès de 2 braiseurs de porcs à Buéa, 2 bouchers à Bépanda et une poissonnerie. La prospection se fait dans les supermarchés dont le supermarché U de Bonamoussadi, à travers la création d’une page Facebook, etc. Il possède d’un employé qu’il rémunère par mois et suit au quotidien sa ferme.

Il souhaite agrandir son business et n’envisage plus, d’ici à 2 ans, travailler pour quelqu’un d’autre. Il trouve son activité porteuse et son ambition consiste à rembourser les financiers, construire son propre bâtiment et augmenter son cheptel de bêtes. Il aide l’un de ses promotionnaire, KWEDI qui réside à Bomono Ba Mbenguè. Il est conseillé à son tour par ATIOZANG, une JEA du Programme. Ce lien qu’il entretien avec les JEA montre combien il est resté solidaire avec ses promotionnaires et ses aînés académiques. Pour lui : « Lorsqu’on sort de l’ETA de Dibombari, on demeure une famille ; lorsqu’on a besoin d’un porc ou d’un poulet, on peut recourir à l’un des nôtres ! ».

Le conseil qu’il prodige aux jeunes est de croire en ce qu’ils font ; s’ils ne prennent pas le risque d’entreprendre, ils ne pourront pas connaître de succès.