- 1 décembre 2020
- Envoyé par : Administrateur
- Catégorie : Actualité du programme
Il est question d’aider les jeunes agro entrepreneurs à avoir toutes les informations nécessaires afin de mieux se déployer sur le terrain de l’auto emploi dans l’univers agro business.
Le Programme de promotion de l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes (PEA-Jeunes) est certain d’un fait. L’accès à la terre est vital à toute personne qui s’engage sur la voie des investissements. Cet accès est capital lorsqu’on veut investir dans l’agri business. Ce qui n’est pas une sinécure, tant pour les patrons confirmés que pour les jeunes débutant dans l’univers entrepreneurial.
« Au Cameroun, la promotion de l’emploi pour les jeunes à travers le développement du secteur agro-pastoral est un enjeu majeur pour la réduction de la pauvreté, la préservation de la cohésion et de la paix au sein de la société, ainsi que la croissance à l’horizon 2035 d’après le Document et de stratégie pour la croissance pour l’emploi.
Cependant, le foncier figure parmi les contraintes majeures limitant les capacités d’investissement durable des jeunes dans le domaine agro-pastoral», observe Claude Mvolo Bessala, coordonnateur du projet BIT (Bureau international du travail) au PEAJeunes.
Ainsi, pour aider les jeunes agro entrepreneurs à mieux s’outiller du lexique et des subtilités du monde cadastral, le PEA-Jeunes est dans une série de sensibilisation. D’où l’organisation de deux ateliers de concertations régionales sur la facilitation de l’accès durable et sécurisé des jeunes entrepreneurs agropastoraux aux terres agropastorales et l’amélioration du financement des activités agropastorales au Cameroun.
Ces travaux ont par exemple eu lieu à Douala 12 et 13 novembre 2020. « Le transfert des terres au Cameroun varie suivant la catégorie foncière à laquelle appartient un espace donné du territoire et le territoire camerounais peut se subdiviser en trois grandes catégories », explique le PEA Jeunes, qui a, en outre, décliné aux entrepreneurs de meilleures stratégies pour faire face à la quête des terres destinées à l’agro business.
« Le dualisme juridique en matière de gestion foncière au Cameroun, crée un espace où l’acteur social tente de saisir chaque opportunité qui s’offre à lui aussi bien en matière d’accès à la terre que dans le cadre des tentatives de sécurisation foncière. » « La médiation, les chartes locales foncières, des cadres de concertations communautaires et des cadres de dialogue ont permis, entre autres, l’accès temporaire aux terres agro-pastorales, l’accès pour une période permanent aux terres, le renforcement de l’ancrage du rôle des communautés dans la gouvernance des terres et ressources naturelles à travers la collecte de leur consentement, la documentation des droits informels et coutumiers, la légitimation des tenures coutumières et informelles et le renforcement de collaboration entre les autorités administratives et municipales et les communautés », confie le PEA Jeunes.
Aloys ONANA (TRI HEBDOMADAIRE REPERES N°919 du lundi 30 novembre 2020)