- 7 mai 2018
- Envoyé par : Admin
- Catégorie : Actualité du programme
C’était dans le cadre de l’atelier national de validation du plan d’appui à la normalisation et la qualité dans les filières végétales et animales promues par le PEA-Jeunes. Atelier organisé par le BIT en partenariat avec le PEA-Jeunes du 07 au 09 mai à Nkolandom par Ebolowa.
Le fait est indéniable. A l’heure de la compétitivité des économies, les entrepreneurs agropastoraux doivent s’arrimer aux exigences du marché international pour le conquérir. La création des entreprises viables et créatrices d’emplois dans le secteur agropastoral passe aussi par la prise en compte de ces facteurs.
A l’atelier, le jeune entrepreneur Socbou William, partage son expérience de gestion de la qualité et des normes dans son entreprise de production d’ananas export. De son exposé, l’on retient que ses parts de marchés se sont accrues ainsi que ses bénéfices.
Le PEA-Jeunes coopère avec le BIT dans le cadre de l’amélioration de l’environnement des affaires dans le secteur agropastoral. La mise en place d’un dispositif national de normalisation et de qualité va y concourir. Et, la formulation du plan d’appui constitue une étape indispensable.
Le plan
Présenté par les experts, le plan d’appui a été amendé tant dans le fond que sur la forme. Il propose la chaîne des résultats susceptibles de palier les problèmes identifiés en matière de normes et qualité dans les filières agropastorales éligibles au PEA-Jeunes.
Ledit plan préconise trois axes d’intervention notamment, la promotion des normes et de la qualité auprès des entrepreneurs soutenus par le PEA-Jeunes et d’autres acteurs concernés, l’amélioration de la gestion de la qualité dans les entreprises des jeunes et le renforcement de l’Infrastructure Nationale Qualité.
En vue de sa formulation, un diagnostic de la normalisation et de la qualité a été établi. Le processus a nécessité la mise en place d’un groupe technique ad hoc interministériel. Le diagnostic s’est nourri d’une enquête de terrain effectuée auprès de 271 bénéficiaires du Programme et 48 consommateurs dans les régions d’intervention.
A la fin des travaux, le plan a été validé. Une validation qui s’accompagne des amendements nécessaires pour sa finalisation et des orientations pour une appropriation nationale. Un dispositif qui va sans doute concourir à l’augmentation de la production nationale et au renforcement de la compétitivité des filières, axe majeur de l’agriculture de seconde génération promue par le gouvernement.
Josiane Ndomo