PEA-Jeunes : Les projets se portent bien

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Constat a été fait au cours de la 7ème mission d’évaluation effectuée par les responsables de cette structure et ceux du FIDA. C’était ce 26 novembre 2020 dans la ville de Douala.

Dans l’esprit des membres de la délégation du PEA Jeunes et du FIDA, le souci de voir les projets des jeunes qui ont été installés avancer. C’est fait. Plusieurs projets ont retenu positivement l’attention des responsables de ces projets qui ont pu se convaincre de la nécessité de continuer d’accompagner ces nombreux jeunes gens qui sollicitent ce programme.

Echange

Pourtant, tout a commencé par une rencontre d’échanges avec ces nombreux jeunes venus des quatre coins de la région. On aura vu parmi ceux-ci des jeunes sortis de l’école d’agriculture de Dibombari et qui sont aujourd’hui des producteurs, ainsi que des jeunes autres entrepreneures qui ont été installées avec le soutien du PEA-JEUNES, et plusieurs autres acteurs qui sont venus en savoir un peu plus sur le programme. Le temps de l’échange a permis aux experts du FIDA et quelques responsables du PEA-JEUNES que conduisaient Alfred BELLA TOMO, de poser quelques questions aux jeunes qui brulaient d’envie de formuler d’autres doléances à ces responsables.

Des avancées

La rencontre de Bonanjo a cédé place dans l’après-midi à la descente sur les projets financés par ce programme. D’abord au restaurant « le bon gout ». Projet porté par Helene Elomo Mbida et spécialisé dans la vente de poulet. Ici, les responsables ont grandement été satisfaits par la qualité des installations ainsi que le savoir-faire de cette jeune dame de 28 ans. L’entretien de 30 minutes a permis de se rendre non seulement compte que les consignes reçues lors de l’incubation ont été respectées, mais aussi que d’autres choses sont en train d’être mis en place pour améliorer la qualité du service.

Sur le rendement, les responsables du projet notent que tout est mis en oeuvre et elle rembourse sans difficultés les ressources mises à sa disposition. Elle vend jusqu’à 300 plats environ/mois et bénéficie du partenariat avec d’autres structures de la même taille. D’autres jeunes transformateurs viennent exposer des jus par exemple chez elle, etc… Ensuite à New-Bell, toujours dans la capitale économique. Hurerah Bello, une jeune Bororo déplacée du Nord-Ouest, du fait de la crise sécuritaire qui secoue cette région, accueille la même délégation. Elle est distributrice des produits frais, notamment du poulet. Elle abat, fume et commercialise la même denrée. Dans sa structure, on peut également retrouver des produits transformés tels que la tomate, du tapioca, ainsi que plusieurs autres produits de grande consommation. Des denrées qui sont exposées dans des outils tels que des congélateurs acquis avec l’appui de PEA-Jeunes. 30 minutes également aura permis de se rendre compte qu’elle se sent désormais épanouie, après abandonner sa localité, pour se retrouver dans une ville où elle n’avait pas assez de ressources pour se lancer.

Challenge

Cette évaluation a permis de se rendre compte que ce programme s’est effectivement fixé pour mission d’installer la majorité de jeunes qui viennent vers lui. Le challenge nous confie le responsable est grand, et doit déboucher sur la mise en place des structures qui donnent la possibilité aux jeunes d’entreprendre, d’être autonomes et de tourner le dos à l’oisiveté. Les responsables régionaux pour le Littoral indiquent que les jeunes restent toujours attendus et pourraient voir leurs projets sélectionnés au cas où ils respectent les critères qui sont édictés par le projet. Un engagement à saluer. Surtout que plusieurs projets ont mis la clé sous le paillasson, faute de crédibilité dans le traitement des dossiers qui parvenaient à ces programmes et projets. D’où la reconnaissance de ces nombreux jeunes qui ne cessent de penser que cela relève aussi du patriotisme.

Germain Socrate (Paysan Elite N° 102 de Novembre 2020)

REACTIONS

Yao, responsable au PEA-Jeunes Littoral : « …je suis satisfait… »

« …je suis satisfait par ce que j’ai vu. Car, les consignes qui ont été prescrites aux bénéficiaires lors de l’incubation ont été respectées. Vous vous rendez compte par vous-même qu’il s’agit des jeunes qui veulent aller loin. C’est la raison pour laquelle nous avons été très rigoureux lors de la formation. Aujourd’hui, nous ne pouvons que nous sentir heureux que la jeune Elombo par exemple, emploie déjà permanemment deux jeunes. Vous savez que c’est l’un des objectifs du PEA-JEUNES. Nous encourageons d’autres jeunes porteurs de projets agros pastoraux à se rapprocher de nous, afin que nous examinions leur dossier… ».

Armel Thierry Bogne, producteur de piment : « …Le PEA-Jeunes est l’un des meilleurs programmes… »

« … Je vous remercie. Je viens de Dibombari. Je suis ancien diplômé de l’Eta de cette ville. Je suis satisfait de l’encadrement de PEA JEUNES. Il nous a permis de faire beaucoup de chose. Maintenant, le coronavirus a eu un handicap extraordinaire sur la commercialisation. Ce qui ne nous a pas permis d’avancer comme on l’a souhaité. Mais, je reconnais que le PEA-Jeunes fait beaucoup d’efforts. A mon avis il est même parmi les programmes qui s’en sortent. Donc qu’il aille de l’avant… ».

Elomo mbida helene, restauratrice : « …je suis autonome… »

« …c’est un honneur de vous recevoir aujourd’hui en compagnie des responsables de PEA-Jeunes. C’est un programme pas comme les autres. Grâce à lui, je suis aujourd’hui une femme épanouie. Je me suis rapprochée de cette structure avec mon projet de restaurant. Après examen du dossier, les responsables m’ont appelée et m’ont incubée. Plusieurs choses m’ont été apprises. Notamment : comment géré mon entreprise ? Comment me rassurer que celle-ci marche ? Comment tenir ma fiche comptable, etc… C’est après cela qu’on m’a demandé de déposer les 10% du devis de mon projet. Ce que j’ai fait. Et, il a été financé. Aujourd’hui, vous voyez vous-même que l’activité avance. Il m’a permis de devenir autonome. Je ne peux que remercier le PEAJEUNES. Je lance un appel à d’autres jeunes afin qu’ils fassent comme moi. Qu’ils aillent présenter leur projet au PEA-JEUNES.

Hurerah Bello, transformatrice : « …Que les jeunes se rapprochent de ce programme… »

« …c’est un honneur de vous recevoir aujourd’hui en compagnie des responsables de PEA-Jeunes. C’est un programme pas comme les autres. Grâce à lui, je suis aujourd’hui une femme épanouie. Je me suis rapprochée de cette structure avec mon projet de restaurant. Après examen du dossier, les responsables m’ont appelée et m’ont incubée. Plusieurs choses m’ont été apprises. Notamment : comment géré mon entreprise ? Comment me rassurer que celle-ci marche ? Comment tenir ma fiche comptable, etc… C’est après cela qu’on m’a demandé de déposer les 10% du devis de mon projet. Ce que j’ai fait. Et, il a été financé. Aujourd’hui, vous voyez vous-même que l’activité avance. Il m’a permis de devenir autonome. Je ne peux que remercier le PEA-JEUNES. Je lance un appel à d’autres jeunes afin qu’ils fassent comme moi. Qu’ils aillent présenter leur projet au PEA-JEUNES.



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