Secteur agro-pastoral : le Cameroun et le BIT initient un plan de réformes de 5 ans pour doper les investissements

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La représentation du Bureau international du travail (BIT) au Cameroun a organisé, le 11 août 2021 dans la capitale camerounaise, en collaboration avec les ministères de l’Agriculture et de l’Élevage, la cérémonie de présentation officielle du « Plan des réformes prioritaires pour l’amélioration de l’environnement des affaires dans le secteur agro-pastoral ».

« Il est important non seulement de fournir une assistance aux entreprises et aux organisations qui les soutiennent, mais également de créer un environnement réglementaire, politique et institutionnel stimulant, qui permet aux entreprises de démarrer, de grandir et de survivre », explique Lassina Traoré, le représentant du BIT.

Fruit de la coopération « fructueuse » entre la représentation locale du BIT et le Programme de promotion de l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes (PEA-Jeunes), lancé il y a quelques années par le gouvernement camerounais, ce plan d’un coût d’un peu plus de 19 milliards de FCFA sera implémenté sur une période de 5 ans. Il ambitionne de mettre en œuvre 17 réformes visant à accroître les performances des entreprises agro-pastorales au Cameroun.

Cet objectif principal passe, apprend-on, par l’accroissement des investissements nationaux dans le secteur, l’attraction de plus d’investissements directs étrangers (IDE), la création de plus d’emplois décents dans le secteur agro-pastoral, le renforcement du rôle moteur du secteur agro-pastoral dans l’économie nationale, et la mutualisation des interventions du gouvernement dans le secteur.

Pour parvenir à ces résultats, le Plan des réformes prioritaires pour l’amélioration de l’environnement des affaires dans le secteur agro-pastoral s’articule autour de six axes stratégiques. Il s’agit de l’amélioration du cadre législatif et réglementaire du secteur agro-pastoral, l’amélioration de la gouvernance et du cadre institutionnel, l’amélioration des services d’appui non financier, l’accroissement des infrastructures, l’amélioration du travail décent dans le secteur agricole, et l’amélioration des services financiers aux acteurs agro-pastoraux.

Les réformes envisagées vont contribuer à améliorer les revenus des plus de 2 millions de ménages qui vivent de l’agriculture au Cameroun, selon les statistiques du ministère de l’Agriculture. Il en va de même de la contribution du secteur agro-pastoral au PIB du pays, ainsi qu’aux recettes d’exportation.

BRM (Investir au Cameroun)



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