Supervision du programme : La mission juge les avancées significatives

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La mission de supervision conjointe du FIDA et du gouvernement dont l’objectif était d’évaluer l’avancement des activités a été conduite du 08 au 22 décembre.

Elles sont venues de diverses administrations. De la maitrise d’ouvrage aux acteurs de mise en œuvre en passant par les partenaires techniques et financiers, toutes les parties prenantes du programme y ont participé. C’est avec la Ministre déléguée auprès du ministre de l’agriculture et du développement rural que la mission a débuté ses activités. Par la suite, elle s’est rendue sur le terrain, où elle a rencontré au niveau décentralisé, les partenaires opérationnels et les populations bénéficiaires. Son travail visait spécifiquement à apprécier l’état d’avancement des activités du programme par composante ; l’état de la mise en œuvre des recommandations de la précédente supervision ; la revue des dépenses des structures d’incubation et des ONG de facilitation ; la mise en application du système de suivi-évaluation et la gestion des savoirs ; la gestion administrative et financière ainsi que la passation des marchés. A l’issue de ses travaux, la mission a livré ses principales conclusions et recommandations en présence du Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural.

Des constats du terrain, les progrès sont appréciables

Constituée en délégation, la mission de supervision s’est rendue dans les quatre régions d’intervention du programme à savoir, le Centre, le Sud, le Littoral et le Nord-Ouest. A l’occasion, elle a rencontré les différents partenaires opérationnels notamment, les ONG de facilitation, les structures d’incubations, les institutions de financement rural, les comités régionaux de validation ainsi que les jeunes bénéficiaires. Fort des constats de terrain et après exploitation de la documentation mise à leur disposition, la mission a noté des progrès appréciables.

Des changements positifs tant sur le plan quantitatif que qualitatif ont été observés. En effet, conformément à la recommandation de la mission de 2016, qui avait engagé le programme à faire de l’année 2017, une année de qualité et de montée en charge, la mission a relevé avec satisfaction la prise en compte de celle-ci.  Après analyse, elle a estimé le taux d’exécution physique du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) du programme à 80%. Des trois composantes techniques à la composante transversale, le PEA-Jeunes a réalisé un important travail de conception et d’appui aux opérateurs et a fait preuve d’une capacité de planification stratégique. Elle fait remarquer une maitrise progressive des instruments de pilotage technique et méthodologique du programme par l’ensemble des acteurs.

De ce fait, les différents groupes cibles ont été atteints. Les services offerts aux jeunes ont été diversifiés et améliorés. Les capacités des opérateurs ont été renforcées. Le climat de travail est plus serein et le style de management plus consultatif et collaboratif. En 2017, 4 820 jeunes ont été sensibilisés, 1 902 idées de projets ont été enregistrées au terme des ateliers de manifestation d’intérêt, 1 568 jeunes ont participé à un diagnostic et, 747 idées de projet ont été validées par les comités régionaux de validation. Des constats des intervenants, les jeunes sont de plus en plus motivés à suivre le parcours entrepreneurial proposé par le programme.

Poursuivre les efforts en 2018 pour une mise à l’échelle

En dépit des progrès réels enregistrés, des ajustements sont encore à faire, et, de nombreux défis à relever. À titre de rappel, il est attendu à la fin du PEA-Jeunes en 2 021, la création de 5 040 entreprises jeunes, rentables, intégrées dans les chaînes de valeurs et créatrices d’emplois. Pour y parvenir, de nombreuses recommandations ont été formulées.  En 2018, la mission a engagé le programme entre autres à : traduire les objectifs de son  Plan de Travail et Budget Annuel  2018 en une planification opérationnelle des activités d’incubation à l’échelle des bassins ; documenter toutes les séquences du processus d’incubation et systématiser la production de référentiels ; intensifier l’implantation de l’approche PEA-Jeunes en diversifiant les modalités pédagogiques, en préparant les conditions de l’incubation dans de nouveaux maillons ; amorcer la mise en place du réseau des entreprises référentes en 2018. In fine, le programme a été appelé à faire plus. A ce propos, le Chef de Mission, Bernard Mwinyel Hien, Représentant FIDA/Chargé de Portefeuille déclarera « Pour l’année 2018, il est important pour le programme de poursuivre les efforts de qualité tout en diversifiant les dispositifs et passer à la mise à l’échelle ».


Josiane Ndomo



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